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ensemble, Max BIELMANN puisait dans le corpus des chansons populaires fribourgeoises, la plupart en patois. Il y adjoignit ses propres compositions. Ses connaissances dialectales associées à un grand sens artistique étaient reconnues. Il reçut la Couronne de Vermeil au concours de l'Association Gruérienne pour le Costume et les Coutumes en 1933 pour un recueil de poèmes intitulé Tzantâdè, pititè mayintzètè ! puis le Prix de l'Encouragement au concours du Heimatschutz en 1934 pour Nouthron bi paï. Max BIELMANN devint alors un interlocuteur privilégié pour les autres intellectuels du Canton. Il échangea avec eux une importante correspondance. Citons François SERMOUD, auteur d'un dictionnaire de six mille mots patois, l'abbé Joseph BOVET, l'auteur du chant suisse le plus connu à travers le monde, Le Vieux Chalet, et Claude GLASSON, auteur d'un ouvrage sur l'architecture de la Gruyère qui appréciait le savoir pratique de notre curé.

Certaines des œuvres de Max BIELMANN appartiennent désormais au patrimoine oral et traditionnel du Canton de Fribourg.

L'apiculture était une autre passion du curé BIELMANN. Selon le Bulletin de la Société Romande d'Apiculture de 1932, il possédait « deux magnifiques pavillons d'une tenue irréprochable contenant quarante-sept burki, toutes peuplées d'abeilles... »